Autres Curiosités
Un petit zoom sur les origines du BABY FOOT !
Il est difficile d’en attribuer l’invention à une seule personne !
On pense que le tout 1er baby foot breveté venait des Etats-Unis (1901). Il est toutefois admis qu'il s'agit plutôt d'une invention européenne. De nombreux pays on essayé pendant la même période de s'approprier le baby foot, faisant sans arrêt évoluer le concept et prétendant être à l'origine de cette magnifique invention.
Le baby foot aurait vu le jour simultanément en France dans la Creuse et en Allemagne entre 1880 et 1890.
Au début du XXème siècle, une multitude de brevets ont vu le jour. Plusieurs historiens affirment que Lucien Rosengart serait le véritable inventeur du baby foot mais que c'est Alejandro Finisterre qui l'aurait fait breveter en 1937. On a toutefois retrouvé des dessins bien plus vieux...
Le baby foot sorti d'une usine Citröen ? On pense en effet qu'un employé du nom de Lucien Rosengart aurait créé le baby foot pour occuper ses petits-enfants par temps de pluie.
Un autre scénario possible est que le babyfoot ait été inventé par un Suisse du nom de Knicker.
Même les Anglais s'y mettent ! Pour eux le baby foot ou "kicker" serait sorti de l'esprit créatif de E.J Lawrence qui aurait même déposé un brevet en 1913.
Enfin la dernière piste voudrait que le baby foot ait été inventé aux Etats-Unis. Son objectif 1er aurait été de rééduquer les soldats blessés aux mains sur le champs de bataille.
En France, les deux principaux fabricants de baby foot que sont Bonzini et Sulpie construisent des baby depuis respectivement 1930 et 1952. Ce sont les inventeurs de la barre télescopique qui a tant révolutionné le monde du babyfoot. A ce propos les barres sortantes sont interdites en France depuis plusieurs accidents graves impliquant des enfants. Les joueurs en plastique ont fait leur apparition en 1955 et les pieds pliants dès 1970.
On a beau dire, un baby foot est une activité sociale où la bonne humeur et la camaraderie sont de mise. Considéré comme un sport à part entière par ses pratiquants les plus assidus, le baby foot est actuellement au cœur des négociations entre l'International Table Soccer Federation et le Comité International Olympique pour être reconnu.
1958/L’ARCOPAL, histoire d’une fabrication
La cristallerie d’Arques, fondée en 1825, découvre le procédé de fabrication de l’opale et dépose la marque.
L’Arcopal est un verre blanc opaque très fin à base de minerai très résistant, chauffé à 500 °C puis refroidi brutalement. Sa caractéristique est cette couleur blanc laiteux de l’opale. Arcopal marque une des premières révolutions industrielles de la verrerie.
Quand on évoque Arcopal, on pense solidité, simplicité et… souvenirs d’enfance
La garantie du célèbre éléphant (orange) Archibald
Testées et approuvées par Archibald, les collections de vaisselle Arcopal connaissent vite un immense succès et se font adopter par toutes les familles. Choisir Arcopal, c’est miser sur une vaisselle durable, résistante et de qualité, qui s’inscrit dans son temps et hors du temps. C’est la garantie de l’éléphant !
ébréchures, lave-vaisselle, température et hygiène :
La vaisselle en opale bénéficie d’un traitement thermique exclusif, la trempe, qui lui procure une résistance aux chocs trois fois plus forte que les autres vaisselles.
l’opale supporte parfaitement une utilisation normale en lave-vaisselle. Face à ces agressions, la vaisselle résiste et conserve sa brillance, son éclat et surtout ses décors : que deviendrait une assiette Lotus sans ses pétales orange ?
L’opale trempé offre une résistance décisive face aux chocs thermiques, même avec des écarts de température de 135°C.
Non poreux, l’opale ne permet à aucun micro-organisme de s’y fixer, la vaisselle est 100% hygiénique et facile à nettoyer,
Outre sa robustesse, Arcopal fait aussi référence à une décoration à l’identité forte, au goût de vintage assumé. Reconnaissables entre toutes, les petites fleurs bleues du service Arcopal Veronica nous rappellent de bons souvenirs familiaux. Et d’autres décorations sont reconnaissables immédiatement, telles Zélie, Celena ou Adonie….
La collection Lotus a marqué les années 60 « Let the sunshine, let the sunshine in… » C’est durant les années 1960 et 1970, en plein cœur du Flower Power, qu’est née l’inoubliable collection Lotus d’Arcopal avec une vaisselle qui reprend le symbole du mouvement hippie non-violent : la fleur !
Parsemée de fleurs à larges pétales orange, la vaisselle en opale Lotus se veut pop et pétillante, porteuse de paix et d’amour, pour un quotidien des plus agréables. Le motif plaît, les valeurs aussi, et tous, les jeunes, les moins jeunes et les familles, affectionnent cette collection déclinée en assiettes, en bols, en tasses et même en plats.
ART NOUVEAU/ART DECO... ne pas confondre
L’Art nouveau est un courant artistique européen né à la fin du XIXe siècle, et qui s’éteint progressivement dans les premières années du XXe siècle. C’est l’art de la « Belle Époque », la période qui précède la Première Guerre mondiale (1914 – 1918), une période de bouleversements techniques et industriels (la « deuxième révolution industrielle »). Les artistes Art nouveau s’illustrent notamment pendant l’Exposition universelle de 1900 à Paris.
L’art nouveau réintroduit la nature dans un monde industriel à la rationalité asséchante. À la dureté angulaire des machines en métal, aux lignes droites sans surprise, à la monochromie, les artistes de l’art nouveau préfèrent les courbes, les ondes, les arabesques, la polychromie, les sinuosités, l’asymétrie, les lignes longues. Ils utilisent comme motifs des animaux, des oiseaux ou des insectes, des figures mythologiques, notamment des dragons, des plantes, des feuilles, et même des motifs orientaux, comme les feuilles de palmier ou le papyrus. L’art nouveau favorise les couleurs pastels (couleurs aux tons doux), il utilisent le verre, la pierre, mais aussi des matériaux modernes, comme le chrome ou l’acier inoxydable. L’art nouveau refuse les distinctions entre arts majeurs (en l’occurence, l’architecture, la sculpture, la peinture, etc.) et les arts mineurs (les arts décoratifs). On cherche un art total, réunissant art et artisanat, qui touche tout autant la peinture, l’architecture, que la céramique, le mobilier ou la joaillerie. Contre l’académisme, l’art nouveau veut habiter tous les objets. L’art nouveau est un courant artistique international. Il naît du mouvement Arts&Crafts, dont la figure centrale est le britannique William Morris (1834 – 1896), qui prône, dans les années 1860, un retour à la nature, aux ondulations, à la délicatesse, défend l’artisanat contre la production industrielle, et remet au goût du jour la tapisserie. La découverte des arts du Japon, et le mouvement symboliste, sont deux autres influences fortes. En Allemagne, l’art nouveau devient le Jugendstil dans l’espace allemand, le Tiffany aux États-Unis, l’Arte Joven en Espagne, etc. Son nom français vient de la galerie La Maison de l’Art nouveau, ouverte par le marchand d’art Siegfried Bing (1838 – 1905) à Paris en 1895. Des artistes célèbres ont popularisé l’art nouveau en Europe. En France : Hector Guimard (1867 – 1942), célèbre pour les entrées du métro à Paris et nombre de bâtiments au style singulier (le Castel Béranger par exemple) ; le tchèque Alfons Mucha (1860 – 1939) pour ses affiches publicitaires pour la pièce Gismonda, jouée par Sarah Bernardt, ses vitraux à Prague, etc. ; l’école de Nancy, créée en 1901 dans cette ville laboratoire de l’Art nouveau, autour d’Émile Gallé (1846 – 1904, créateur de La Main aux algues et aux coquillages, 1904) Louis Majorelle (1859 – 1926), ou Eugène Vallin (1856 – 1922). Henri Sauvage (1873 – 1922) et Lucien Weissenburger (1860 – 1929) y conçoivent la villa Majorelle (1902), chef-d’œuvre Art nouveau. On peut ajouter à cette liste Georges Fouquet (1852 – 1957) et René Lalique (1860 – 1945) pour leurs bijoux, Pierre-Adrien Dalpayrat (1844 – 1944) pour sa céramique, Eugène Grasset (1845 – 1917), etc. En Belgique : Victor Horta (1861 – 1847), architecte de l’hôtel Tassel (1893), une des démonstrations les plus abouties de l’Art nouveau, et célèbre aussi pour sa propre maison, ainsi que les architectes Paul Hankar (1859 – 1901) et Henry Van de Velde (1863 – 1957). Au Royaume-Uni : C.R. Mackintosh (1868 – 1928), créateur d’un « Art nouveau géométrique », ainsi qu’Aubrey Beardsley (1872 – 1898), qui a illustré Le Morte d’Arthur de Thomas Mallory (1405 – 1471). On peut aussi citer les Autrichiens Gustav Klimt (1862 – 1918), pour la peinture, Otto Wagner (1841 – 1918) et Josef Hoffmann (1870 – 1956) pour l’architecture, l’influence du dernier étant déterminante dans le passage plus tard à l’Art déco, le Catalan Antoni Gaudí (1852 – 1926), célèbre pour le parc Güell ou la toujours inachevée Sagrada Família, l’Italien Carlo Bugatti (1856 – 1940), etc. Cette liste n’est bien sûr pas exhaustive.
L’Art déco apparaît après la Première Guerre mondiale. Ce mouvement tient son nom de l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs et Industriels Modernes organisée à Paris en 1925. Il devient, en France, un style national, voire officiel, qui guide la conception des bâtiments de la République. L’Art déco est, après les fantaisies de l’Art nouveau, un retour à l’épure, à l’ordre, à la raison, à la géométrie et à la symétrie. Il célèbre, contrairement à l’Art nouveau, le progrès, la technologie, mais aussi la mondialisation à travers l’exotisme. L’Art déco est un style qui accepte l’âge moderne et l’industrialisation. Il est en effet inspiré par les objets produits par des machines et utilise des matériaux modernes comme l’acier inoxydable, l’aluminium, le verre plat et le plastique. Les bâtiments Art déco sont souvent en béton armé et en brique. Ils possèdent de nombreuses fenêtres, voire des bow windows. Certains artistes qui ont influencé l’Art déco s’opposent à la décoration et à l’ornementation, notamment Adolf Loos (1870 – 1933), qui aura une grande influence sur Le Corbusier (1887 – 1965). Cependant, nombre d’œuvres Art déco utilisent le zigzag, les chevrons, les ondes, des frises en bas-reliefs, ainsi que des motifs végétaux et animaux. Tout comme l’Art nouveau, l’Art déco transcende les distinctions entre les arts. Il touche tout aussi bien les arts décoratifs que l’architecture, les transports, le vêtement, la typographie, la tapisserie, etc. C’est en outre, tout comme son aîné, un courant artistique international, dont la production a été considérable. Quelques exemples de productions et d’artistes Art déco : À New York : le Chrysler Building à New York (1930), le Rockefeller Center (1930, avec ses statues d’Atlas et Prométhée) ou l’Empire State Building (1931). À Paris : le théâtre des Champs-Élysées (1913), l’hôtel Prince de Galles (1928), le Grand Rex (1932), le palais de Chaillot et le palais de Tokyo, construits pour l’Exposition universelle de 1937. À Bruxelles : le palais Stoclet (1904) de Josef Hoffmann, dont la construction annonce le passage de la période à Art nouveau à la période Art déco. La statue du Christ Rédempteur (1931) à Rio de Janeiro, par le Français Paul Landowski (1875 – 1961) et le Roumain Gheorghe Leonida (1892 ou 1893 – 1942). Les arts décoratifs de Jean Dunand (1877 – 1922), Jean-Michel Franck (1895 – 1941), André Mare (1885 – 1932), Eugène Printz (1889 – 1948), Jacques-Émile Ruhlmann (1879 – 1933) et André Véra (1881 – 1971). Le couturier Paul Poiret (1879 – 1944). Les sculpteurs Jean et Joël Martel (1896 – 1966) ou Alfred Janniot (1889 – 1969), voire Carlo Sarrabezolles (1888 – 1971) et Francois Pompon (1855 – 1933). Les architectes Henri Sauvage (1873 – 1932), Pierre Patout (1879 – 1965) ou Louis Süe (1875 – 1968). Le maître-potier Jean Besnard (1889 – 1958). Les peintres et affichistes Jean Dupas (1882 – 1964), Charles Gesmar (1900 – 1928, célèbre pour ses affiches de Mistingett), Paul Colin (1892 – 1985, pour ses affiches représentant Joséphine Baker), Tamara de Lempicka (1898 – 1980) ou Paul Jouve (1878 – 1973). Le modèle automobile Type 57 de Bugatti (1934), les locomotives du 20th Century Limited à New York, le paquebot Normandie (1932).