RENCONTRES INATTENDUES
ils partagent leurs rêves, nous réagissons, vous engrangez…
Une nouvelle artiste chez Miss Marple
Caroline BOUJARD qui signe KAB
Après des études littéraires, Caroline Boujard part au Canada, en Ontario, où elle devient guide à l’Art Stewart Art Center. Elle s’installe ensuite au Pays Basque puis à Paris où elle est enseignante et auteur. Elle publie un recueil de poésie et plusieurs livres pour enfants aux Editions Stellamaris. Elle revient s’installer à Biarritz en 2020. Elle pratique le collage depuis des années et découvre le travail de l’encre à l’atelier d’arts plastiques « La pâtisserie graphique ». C’est un coup de cœur ! Elle expose ses créations qui associent l’encre et le collage signées KAB, à l’hôtel littéraire Jules Verne en 2023 et participe aux rencontres artistiques de Biarritz. Certaines de ses œuvres sont en vente chez « Inspiration » à St Jean-de-Luz » et « Belus Horia Galerie » à Biarritz. Elle exposera en juillet à la galerie « Ô Carré des Arts » à Hendaye.
Avant de participer au "collage festival Paris" fin septembre 2025, ses collages seront exposés chez Miss Marple (regardez son travail dans la rubrique collection)
Nous avons résolu l’énigme Miss Marple & Consorts
par Yann Boutouiller
Il n’y a vraiment pas de quoi être fier car il nous a suffi d’envoyer un mail au siège de la brocante associative pour pouvoir céonvenir d’un rendez-vous avec Catherine Desbordes qui est la principale animatrice de la structure sise au 45 rue de la Sablière, tout près de la place Flora-Tristan. L’entrevue fut des plus agréables car Catherine fait partie de ces gens passionnés qui dégagent une énergie vitale qui vous pousse vers le haut. La passion comme moteur et comme carburant. Elémentaire, mon cher Watson !
Une vie au service de la musique classique
L’étincelle qui met le feu aux poudres de la passion musicale de Catherine Desbordes a lieu à Saint-Céré dans le Lot alors qu’elle a 14 ans. Elle et ses frères ainés tombent dans la marmite de la musique classique en assistant à un rassemblement choral qui les bouleverse complètement. Après avoir entendu le requiem de Brahms, ils se précipitent vers le président de l’association organisatrice et lui proposent de mettre toute l’énergie de leur jeunesse à son service. Catherine et ses deux frères commencent par s’occuper de la régie et de la logistique immobilière pour apprendre leur métier. En 1980, ils reprennent eux-mêmes les rênes du Centre Européen d’Echanges Musicaux avec l’idée de le transformer en une structure leur permettant de gagner leur vie tout en développant l’activité opéra. Ils travaillent cinq années, sept jours sur sept, avant de percevoir leur premier salaire. Alors que son frère Olivier qui est un artiste-né se consacre bientôt à la mise en scène d’opéras, Catherine s’occupe quant à elle de la production des spectacles musicaux en gérant toute la chaîne de leur fabrication. En 1993, elle opte pour une vie plus stable en travaillant au développement de l’ensemble baroque de Limoges sous l’impulsion de son chef Christophe Coin, avant de prendre en charge celui de la Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés (FEVIS) dirigée par Jacques Toubon. “Nous avons, avec Jacques Toubon, fait pendant dix ans un énorme et très efficace travail de lobbying pour que la sphère indépendante soit observée et considérée de la même manière que les orchestres permanents et les maisons d’opéras, témoigne Catherine. Alors que certains ensembles indépendants sont mieux ou très différemment lotis, historiquement et politiquement, nous nous sommes appliqués à les remettre à niveau et à rendre visible toute la sphère indépendante”. Catherine, qui a gardé intact l’enthousiasme de ses vingt ans, a des raisons d’être fière de son bilan. Combien de portes vers la musique classique et l’opéra les ensembles indépendants ont-ils en effet ouvert en ruralité ou dans les centres urbains de la banlieue parisienne, là où il ne se passe habituellement rien ou presque dans ce domaine particulier ? “Une levée de rideau avec 500 personnes qui vous disent merci les larmes aux yeux au mois de janvier au fin fond du Lot ou du Gers, ça vous donne des frissons et j’ai encore aujourd’hui les poils qui se dressent à l’évocation de ses souvenirs”, nous dit-elle.
Yann BoutouillerPernety14.fr
Une incursion dans le monde des buvards et des illustrateurs de l'époque (cliquez sur "restons curieux pour savoir si vous êtes papibeverophile)
Une incursion dans le monde des époux Rossignol, inventeurs de l'éducation par l'image (cliquez sur "restons curieux pour en savoir plus)





